Auteur : Albert BOURGEOIS.
 
Tome 12 - Colonne 2193
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Titre de l'article : PRÉVOT (LÉON ; en religion ANDRÉ), Prêtre du Sacré-Cœur de Saint-Quentin, 1840-1913.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Doctrine et oeuvres.
1. VIE.
— Né au Teil (Ardèche), le 9 novembre 1840, Léon Prévot mourut le 26 novembre 1913 à Brugelette (Belgique). De sa vie, sans événement extraordinaire, on retiendra la date de 1885, qui marque son entrée dans la Congrégation des Prêtres du Sacré-Coeur, fondée par Léon Dehon à Saint-Quentin, en 1878 (cf. DS, t. 3, col. 105-15). Avant 1885, c'est pour Léon Prévot une longue période de recherche et, apparemment, d'instabilité : études au séminaire 2194 de Viviers (1855-1858), essai de noviciat dans la Compagnie de Jésus (1860-1862), préceptorat à Aix et Marseille (1864-1869), ordination sacerdotale le 10 juin 1865 à Aix-en-Provence et aumônerie des Ursulines d'Aix (1869-1875). Curé de Port-de-Bouc (1875-1876), il entre en relation avec Mère Marie-Véronique (Caroline Lioger), fondatrice des Soeurs Victimes du Coeur de Jésus, aux Avenières (diocèse de Grenoble), pour un essai de fondation d'Institut de Prêtres-Victimes (cf. DS, t. 10, col. 596-98). La fondation s'avérant irréalisable, Prévot passe les années 1880-1884 dans divers ministères intérimaires à Aix et dans le diocèse de Nîmes (Villeneuve-les-Avignon, Aigues-Mortes, Bouillargues), laissant partout, semble-t-il, une réputation de « nouveau Curé d'Ars ». Après la mort de Mère Marie-Véronique (8 juin 1883) et sur son conseil, Prévot rejoignit l'Œuvre fondée à Saint-Quentin, où il trouva, dans une stabilité enfin définitive, une forme de vie conforme à ses aspirations. Il y fit profession le 22 septembre 1885 et prit le prénom d'André. Nommé maître des novices en 1886, à Watersleyde-Sittard (Hollande), il le resta jusqu'en 1909, date à laquelle il fut nommé supérieur provincial, puis en 1913, assistant général de la Congrégation jusqu'à sa mort. Comme dans ses ministères antérieurs, Prévot, dans l'exercice de ses diverses charges et d'un apostolat discret, mais profondément rayonnant, de prédicateur de retraites et de directeur d'âmes, laissa une profonde réputation de sainteté. Sa cause de béatification est introduite à Rome. Cette vie, apparemment divisée en deux parties, fut profondément unifiée par la spiritualité qui l'animait, celle d'une vie de réparation — de victime, selon...

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