Auteur : Józef MAJKOWSKI.
 
Tome 13 - Colonne 35
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Titre de l'article : RADZIWIŁŁ (ALBERT, STANISLAS), laïc, 1593-1656.
Début de l'article :
— Issu d'une famille de grande noblesse, Albrycht Stanislas Radziwiłł, né à Ołyka (Volhynie) le 1er juillet 1593, perdit son père en 1599 et sa mère en 1600. Il fut élevé par son oncle. Après un bref séjour au collège des Jésuites de Vilna, il fit la plus grande partie de ses études secondaires dans celui de Wurtzbourg, puis alla étudier à Louvain. Après avoir séjourné à Paris et à Naples, il est inscrit parmi les étudiants de l'université de Bologne (1609), mais revient bientôt à Paris où il séjourne deux ans. Il revient en Pologne en 1612, mais retourne à Paris l'année suivante et y demeure jusqu'en 1617. Rentré dans son pays, il est nommé en 1618 vice-chancelier, puis en 1622 chancelier du Grand-Duché 36 de Lithuanie ; il gardera cette dernière charge jusqu'à sa mort. Ami du roi Sigismond III, il fut chargé par lui d'accompagner le prince héritier Ladislas en qualité de tuteur et de plénipotentiaire dans son voyage en Allemagne, en France, Italie et Autriche. Radziwiłł eut de bons rapports avec les rois Ladislas IV et Jean-Casimir, avec les nonces à Varsovie et avec les Jésuites (il fonda pour eux une magnifique église et un collège à Pińsk). Bienfaiteur des pauvres, il pourvut au financement d'établissements à leur intention à Vilna, Cracovie, Varsovie, Ołyka. Deux fois marié, il mourut sans postérité à Gdańsk le 12 novembre 1656. Radziwiłł a publié de nombreux opuscules ascétiques destinés à soutenir la vie chrétienne et les dévotions des fidèles. Son style, en latin comme en polonais, a une réelle valeur. Sa spiritualité n'a pas été étudiée ; elle semble très influencée par celle de la Compagnie de Jésus, dont il subit l'influence durant toute sa formation (il fut en relation d'amitié avec J. Drexel et N. Lancicius). Il faut noter la place prépondérante donnée à l'Écriture, mais ces écrits sont émaillés de nombreuses citations, surtout de saint Bernard, saint Grégoire le Grand et Surius. Les différentes éditions de ces ouvrages donnent à penser qu'ils ont exercé une réelle influence. Œuvres. — Victoria Coronae Christi, Varsovie, 1625, 1652 ; considérations sur 62 péchés (dont la guerre injuste et le duel). — De cruciatibus spinarum Christi, Vilna, 1635. — De laudibus...

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