Auteur : Pierre VALLIN.
 
Tome 13 - Colonne 63
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Titre de l'article : RAMIÈRE (HENRI), jésuite, 1821-1884.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. L'écrivain. — 3. L'organisateur. — 4. Le théologien spirituel Les activités et les publications d'H. Ramière ont été multiples, et il ne sera pas possible d'en donner ici un tableau détaillé. Se reporter à l'ouvrage collectif : Le Père Henri Ramière, de la Compagnie de Jésus, par Ch. Parra, P. Galtier, B. Romeyer et P. Dudon, Toulouse, 1934, et à la bibliographie de Sommervogel, Bibliothèque… (à compléter par le Catalogue des Imprimés de la Bibliothèque Nationale). La notice ne pourra fournir que les grandes lignes, en apportant les précisions fournies par les travaux plus récents.
1. Vie.
— Henry-Marie Félix Ramière est né à Castres, le 10 juillet 1821, dans une famille catholique fervente, très attachée à la monarchie restaurée. Elle désira que les études d'Henri soient faites auprès des jésuites, ce qui était alors impossible en France. Il fut donc envoyé au collège de Pasajes, près de Saint-Sébastien, où des Pères français avaient ouvert un collège en 1828. Il y resta de 1832 à 1834, puis, le gouvernement espagnol ayant fermé ce collège, il fut envoyé à Fribourg, où existait une institution comparable. Il devait y rester de 1834 à 1838. Les deux dernières années, il suivit les études terminales organisées là selon le mode des « grands collèges » de l'Ancienne Compagnie (voir la notice par A. Butty, dans P. Delattre, Établissements des Jésuites…, t. 2, col. 622-30). Il étudia la philosophie, dans l'esprit du cours que venait de rédiger le P. Pierre Fournier (1802-1855) : Institutiones Philosophicae (publié en 1836 à Fribourg, lithographié ; imprimé un peu modifié, Paris, 1854 ; Fournier avait quitté Fribourg pour enseigner à Saint-Acheul, à partir de l'année 1836-1837). Fournier s'inspirait d'un enseignant qui l'avait précédé à Fribourg, Franz Rothenflue (1805-1869), mais se détachait plus nettement que lui des thèses que l'on qualifiera plus tard d'ontologistes. Ramière étudia aussi l'histoire, sous la conduite de Burkhard Hartwig Freudenfeld (1784-1850 ; voir E. Kaufman, B.H. Freudenfeld, Romantiker und Jesuit, Ingenbohl, 1925),...

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