Auteur : Tomas GALLEGO FERNÁNDEZ et Saturnino LÓPEZ SANTIDRIÁN.
 
Tome 13 - Colonne 108
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Titre de l'article : RAPHAEL, cistercien, 1911-1938.
Début de l'article :
— Né le 9 mai 1911 à Burgos, d'une famille aisée et chrétienne, aîné de quatre frères, Rafael Arnáiz Barón, que l'on connaîtra sous le nom de « Frère Raphaël », fit ses études secondaires puis commença celles d'architecture à 19 ans. Alors se fit entendre l'appel à la vie monastique. Raphaël prit contact avec le monastère cistercien de San Isidro de Dueñas (Palencia), la « Trappe », 109 comme il dira toujours. C'est cette vocation qui fera l'unité de sa vie pourtant traversée par la maladie (diabète) et la guerre civile, qui lui feront abandonner par trois fois le monastère. Sa dernière entrée eut lieu le 15 décembre 1937. Il mourut le 26 avril 1938. Ses écrits sont intimement liés à l'évolution de sa vie spirituelle ; sans intérêt didactique ou doctrinal, ils ont une grande valeur comme reflet de sa vie personnelle. Outre ses lettres (101, plus 22 cartes), on lui doit cinq opuscules : Impresiones de la Trapa (1931), description de la vie du monastère du point de vue d'un visiteur ; — Apología de un Trapense (sept. 1934) : écrite lors de sa première sortie, c'est une défense de sa vocation et de la vie monastique ; — Meditaciones de un Trapense (juillet-août 1936) ; — Mi Cuaderno. A los pies del Crucifijo (1936-1937) ; — Dios y mi alma (1938). — A quoi s'ajoutent des vers, notes, dédicaces, etc. Les traits caractéristiques de sa vie spirituelle sont le sens de la transcendance de Dieu (fréquence de « Sólo Dios ! »), l'amour de la croix et la fidélité héroïque à sa vocation qui s'identifie de plus en plus à l'absolu de Dieu dans sa vie. Si parfois apparaît une conception négative de l'homme et du monde créé, elle est compensée et purifiée par le sens de la présence en tout de l'amour de Dieu. Dans la dernière étape de son existence, il eut à traverser la désolation, l'absence de Dieu (Vida y escritos, 10e éd., 1974, p. 469-70), dans laquelle il s'offre avec le désir de la Croix et du Ciel (p. 474). Vers sa fin, rien ne le préoccupe plus sinon de correspondre à l'amour du Christ (p. 483-84, 512-13, 517-18, 535-36). L'enseignement spirituel de Rafael consiste surtout dans sa fidélité au sein des rapides...

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