Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 13 - Colonne 163
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Titre de l'article : RAYEZ (ANDRÉ), jésuite, 1905-1979.
Début de l'article :
— Né à Huppy (Somme) dans une famille paysanne, André Rayez entra au petit séminaire d'Amiens et suivit des cours au collège des Jésuites d'Amiens ; il y connut le jeune jésuite Émile Arnould † 1920 qui fut à l'origine de sa vocation à la Compagnie de Jésus. Le 7 septembre 1924, il entre au noviciat de la province de Champagne à Florennes (Belgique) ; il fait là aussi son juvénat (1926-28). Après un an de service militaire, il est surveillant au collège d'Amiens (1929-30), puis fait deux ans de philosophie au scolasticat de Vals-près-Le Puy (1930-32), et revient au collège d'Amiens pour deux années. En août 1934 il arrive à Enghien pour y faire sa théologie. Rapidement il aide le P. Marcel Viller, directeur du DS, qui l'initie à l'histoire de la spiritualité, lui fait connaître Pierre de Clorivière et rencontrer le P. Irénée Hauser † 1979. A. Rayez est ordonné prêtre le 24 juin 1937. En 1938-39 il fait sa troisième année de noviciat à Saint-Acheul (près d'Amiens), puis est mobilisé. S'étant soustrait à la reddition de son unité, il regagne Amiens après l'armistice de juin 1940, rouvre avec quelques autres Jésuites le collège d'Amiens dans des bâtiments provisoires et devient aumônier fédéral de la Jeunesse Étudiante Chrétienne (JEC). A partir d'août 1942, il devient l'adjoint de l'aumônier national de ce mouvement pour la zone Nord de la France tout en restant aumônier fédéral de la Somme ; il organise et dirige des camps de formation, publie des brochures pour le mouvement, etc. Son influence y fut profonde. En dépit de sa prudence, il sera arrêté par la Gestapo et emprisonné durant deux mois (avril-juin 1943). En août 1946, A. Rayez quitte la JEC et Amiens et, à partir de Paris, s'occupe de la JAC et donne des retraites ; en fin avril 1947 il est nommé aumônier de la prison de Fresnes, près de Paris, où sont retenus beaucoup de prisonniers politiques. Il s'en occupera jusqu'au 26 septembre 1948, bien que, depuis le début de cette année, il ait été envoyé à Enghien comme adjoint du P. Viller dont la vue s'éteignait. A. Rayez est désormais attelé au DS, qui reprenait son cours après l'interruption causée par la guerre ; il vécut d'abord à Enghien, puis à Chantilly à partir de septembre 1957. A la mort du P. M. Viller (6 octobre 1952), il le...

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