Auteur : Pablo M. GARRIDO.
 
Tome 13 - Colonne 205
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Titre de l'article : RECARTE (MARTIN DE), carme, † 1644.
Début de l'article :
— Fils de Martín de Recarte et de Catalina de Aguilar y Fabra, Martín Bengochea de Recarte (et non Verdugo ni Recalde, comme disent A. Casanate et d'autres) est né à Ataún (Guipuzcoa) vers 1580. Il fit profession au couvent des Carmes de Madrid en 1598. Après avoir étudié la philosophie (probablement à Tolède ou à Alcalá), il résida au collège Saint-André de Salamanque et fit sa théologie à l'université de la ville (il est immatriculé comme théologien pour les années 1604/ 05-1608/09 ; Archivo de la Univ., Libro 310, f. 10v ; 311, f. 10r ; 312, f. 6v ; 313, f. 10r ; 314, f. 23v). Après quelque temps d'enseignement (arts, théologie), il renonça à la carrière académique pour se dédier à la chaire et au confessionnal au couvent de Madrid. Il y mourut en 1644, âgé de 64 ans. Parmi ses dirigés, on compte son collègue Gabriel de Cos († en 1611 ou 1612) et la tertiaire du Carmel Juana de Cardona † 1628, tous deux morts en odeur de sainteté. Ces diverses données proviennent du carme Pablo Carrasco, qui connut bien Recarte ; il ajoute que ce dernier fut très dévot envers saint Isidore le laboureur, à qui il attribuait la guérison de diverses infirmités ; il composa un office liturgique complet pour ce saint (fête et octave) et insista souvent auprès de la ville de Madrid et de Philippe IV pour qu'ils 206 obtiennent de Rome l'extension de l'office à toute l'Église ; en vain. Cet office est resté manuscrit. Il en est de même pour un Sol verae legis (sur les vérités de la foi, en vue d'instruire les Catholiques et de convertir les infidèles) et le Consuelo en los trabajos qui fut prêt pour l'impression et approuvé, selon Carrasco (Moliner en parle avec éloge, on ne sait sur quelles bases, car on ne connaît pas de ms). Le principal ouvrage imprimé de Recarte est Trece razones principales para aborrecer el pecado mortal, con trece oraciones (Madrid, 1617) ; on ne possède que la première partie de l'oeuvre, qui traite des six premières raisons : c'est une offense de Dieu à qui nous devons tant d'amour étant donné qui il est ; en raison de la malice intrinsèque du péché grave ; pour le respect que nous devons à la présence de Dieu qui toujours nous regarde ; parce qu'il nous prive de la grâce et de l'amour ; parce qu'il...

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