Auteur : Joseph MAJKOWSKI.
 
Tome 5 - Colonne 126
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Titre de l'article : FELINSKI (SIGISMOND-FÉLIX), archevêque de Varsovie, 1822-1895.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Sigismond Felinski est né le 1er novembre 1822 à Wojutyn près de Luck en Volhynie. Sigismond est, en 1847, à Paris, auditeur d'histoire et de philosophie en Sorbonne et au collège de France. En 1848, il participe à l'insurrection de Poznan et se consacre à la cause de l'indépendance polonaise. Blessé, fait prisonnier, il profite de l'amnistie pour revenir à Paris. Avec la famille de son protecteur Zénon Brzozowski, il séjourne à Ischl, Munich, Paris et Londres. En 1851, il entre au grand séminaire de Zytomierz, d'où il est envoyé, en 1852, à l'Académie ecclésiastique de Saint-Pétersbourg. Prêtre le 8 septembre 1855, il est nommé vicaire de la paroisse Sainte-Catherine de Saint-Pétersbourg, et en 1859 professeur de philosophie à l'Académie ecclésiastique, chargé en même temps de la direction spirituelle des étudiants ecclésiastiques et de la congrégation naissante des soeurs de la Famille de Marie, fondée par l'abbé Constant Lubienski. Il modifie les statuts de la congrégation et forme les candidates. Le 6 janvier 1862, Pie IX, sur la recommandation du margrave Wielopolski, le nomme archevêque de Varsovie. Felinski fait partie du Conseil, chargé de normaliser les rapports de la population polonaise avec les autorités. Avant d'être condamné pour menées anti-russes, l'archevêque eut le temps cependant de réformer le grand séminaire, d'organiser la vie religieuse des fidèles, de développer des confréries, d'organiser des conférences pour le clergé, d'installer à Varsovie des soeurs de la Sainte-Famille. Déporté en juin 1863 à Jaroslaw sur la Volga, il y passe vingt ans. Amnistié à l'avènement d'Alexandre III, il réside à Dzwiniaczka 127 près de Chocim, alors en territoire autrichien. Il mourut le 17 novembre 1895 à Cracovie. La personnalité de Felinski a été bien caractérisée par Mgr Pelczar dans son oraison funèbre (Cracovie, le 21 novembre 1895) : « C'était un homme simple d'une humilité profonde, soucieux de cacher le bien qu'il faisait.., afin que toute la gloire en revint à Dieu seul… Sa pauvreté était admirable et sa charité inégalée… Ce fut enfin un homme d'une rare douceur, d'un grand...

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