Auteur : Pietro ZOVATTO.
 
Tome 13 - Colonne 841
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Titre de l'article : ROCCHI (JEAN-PAUL), 17e siècle.
Début de l'article :
— Nous ignorons tout de la vie de Giovanni Paolo Rocchi, de Città di Castello, auteur d'un ouvrage spirituel paru à Venise en 1677 avec les approbations nécessaires et qui fut mis à l'Index le 15 mai 1687 (cf. DS, t. 12, col. 2766). Les Passi dell'anima per il camino di pura fede. Cioè breve notitia dei gradi e mutatione, che fa l'anima nell'oratione acquistata per il camino de pura fede sont un « petit traité de l'oraison de pure foi et un résumé de sa vertu consommée ». « Pure foi » signifie se 842 dépouiller de toute opération sensible, de toute connaissance pour s'appuyer sur la « simple foi en Dieu ». Au chapitre I (p. 5-17), l'oraison de pure foi est divisée en active et passive, en parfaite (infuse) et imparfaite (acquise). L'erreur de beaucoup est de croire que la contemplation est seulement infuse ; en conséquence ils négligent l'activité des puissances et les exercices. A l'oraison de pure foi correspondent les trois degrés de la perfection : les commençants, les progressants et les parfaits. Dans cette triple subdivision de la perfection, qui réside dans l'intellect, on distingue trois opérations : le discours pour les commençants, le jugement pour les progressants et la simple appréhension pour les parfaits. En passant d'un degré à l'autre, l'âme subit toujours une purification. Le premier degré (p. 18-29) consiste à croire à tous les articles « de notre sainte Foi », afin de « purifier » l'intellect des erreurs. Même si le discours de l'intellect y prévaut, ce degré comporte cependant déjà quelques lueurs de contemplation, c'est-à-dire « un simple regard de l'intellect sur Dieu ». Le passage au deuxième degré se fait à travers des tentations plus fortes que par le passé : mélancolie, dégoût, découragement, scrupules, désespoir, instabilité, impatience, confusion, larmes, chutes, peines, crainte. « La sécheresse des puissances est la disposition prochaine pour le passage au deuxième degré d'oraison » (p. 29). Là (p. 30-52), l'âme possède « une idée très haute de Dieu » (p. 30) ; la difficulté consiste à croire que prier sans discours est alors encore un mode inadéquat pour s'unir à Dieu ; en délaissant les prières vocales, l'examen de conscience, on tombe dans les...

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