— Né à Montcenis, près du Creusot (Saône-et-Loire), le 3 janvier 1898, ses études techniques orientent Henri Rondet vers la profession de technicien aux usines Schneider. Entré dans la Compagnie de Jésus le 16 avril 1921, il subit notamment, au cours de ses études théologiques, l'influence du P. Émile Delaye, un scientifique préoccupé d'exprimer la doctrine traditionnelle dans un langage compréhensible par nos contemporains. Destiné à l'enseignement de la théologie, 910 il soutient à l'université grégorienne de Rome, après deux ans d'études spéciales, une thèse sur les relations entre l'ordre surnaturel et l'ordre naturel selon Baïus, Thomas d'Aquin et Robert Bellarmin (1932). Professeur de théologie dogmatique au scolasticat de Lyon-Fourvière (1932-1951), son enseignement porte principalement sur la grâce (Gratia Christi, Paris, 1948 ; Essais sur la théologie de la grâce, 1964), le péché originel, les fins dernières, dans une perspective d'histoire des dogmes et de la théologie, de la pensée augustinienne, et des philosophies modernes. A la suite de l'encyclique Humani Generis (1950), il est retiré de l'enseignement (1951) et se consacre désormais au ministère. Successivement supérieur de la résidence de Grenoble (1951-1955), directeur de l'Apostolat de la Prière à Toulouse (1955-1960), il revient à Lyon comme professeur de théologie aux facultés catholiques (1960-1970) et supérieur de la résidence (1961-1967). Il meurt à Francheville le 16 mai 1979. Ses publications théologiques sont l'écho de son enseignement : Problèmes pour la réflexion chrétienne (1946) ; — Introduction à l'étude de la théologie mariale (1950), au début d'une active participation à la Société française d'Études mariales ; — Notes sur la théologie du péché (1957) ; — Introduction à l'étude de la théologie du mariage (1960) ; — Les dogmes changent-ils ? (1960) ; — Vatican I (1962) ; — Fins de l'homme et fin du monde (1966) ; — Le péché originel dans la tradition patristique et théologique (1967) ; — De Vatican I à Vatican II (1969) ; —

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