Auteur : Claudio PAOLOCCI.
 
Tome 13 - Colonne 991
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Titre de l'article : ROSSELLO (GERONIMA BENEDETTA ; SAINTE), fondatrice des Figlie di N.S. della Misericordia, 1811-1880.
Début de l'article :
— Née à Albisola Marina (Savone) le 27 mai 1811, dans une famille d'artisans potiers, G. B. Rossello entra à 17 ans dans le tiers-ordre franciscain. Après avoir été servante dans une famille riche et ses parents étant décédés, elle accepta l'invitation d'Agostino M. de Mari, évêque de Savone et Noli, de fonder le « Conservatorio delle figlie di N.S. della Misericordia e di S. Giovanni Battista » afin d'aider la jeunesse qui vivait dans la misère spirituelle, culturelle et religieuse. Le 22 octobre 1837, elle revêtit l'habit religieux, prenant le nom de Maria Giuseppa. On peut considérer comme caractéristique de son esprit et de son dynamisme apostolique la promptitude avec laquelle, sans presque jamais sortir de Savone, elle répondit personnellement et avec ses soeurs, aux problèmes sociaux et religieux de tous ordres, à mesure qu'ils lui étaient signalés : soin des malades, enseignement gratuit des filles du peuple, secours aux familles lors de la famine de 1847 ; la « Casa della Provvidenza » accueillit les orphelins : la « Casa dei Chierici » fut une sorte de petit séminaire pour les jeunes n'ayant pas de moyens matériels. Citons encore le « Ricovero delle pentite e delle pericolanti » et sa collaboration avec don Nicolò Olivieri dans l'« Opera per il riscatto delle morette dalla schiavitù », pour le rachat des esclaves noires. Dans ce même esprit de disponibilité, elle envoya quelques-unes de ses soeurs en Amérique avec les premiers missionnaires salésiens de Don Bosco, puis trois autres à Suze afin d'aider la fondation de ce qui deviendra l'Institut des « Suore terziarie francescane di Susa ». La source de sa vie spirituelle est le mystère de l'Incarnation, dans une profonde et tendre dévotion à la Vierge Mère de Miséricorde. Notons encore sa louange de la Miséricorde de Dieu, la dévotion à la Passion du Christ, la prière pour les pécheurs dans un esprit de réparation, ainsi que le souci pour le salut des âmes. Sa spiritualité est exprimée dans les oeuvres qu'elle a laissées : les Lettere (158), les Suppliche à la Vierge et à saint Joseph (envers qui elle avait une grande dévotion) et dans d'autres Autografi, mais par-dessus tout, dans l'activité apostolique qu'elle a transmise à son Institut dont le but...

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