Auteur : Basil HALL.
 
Tome 13 - Colonne 1010
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : ROUS (FRANCIS), puritain, 1579-1659.
Début de l'article :
— Né à Dittisham (Devon), Francis Rous fut élevé dans la propriété familiale à Hilton St. Dominick, en Cornouailles. Il étudia au collège Pembroke, à Oxford, où il obtint le grade de bachelier ès arts (1596/97). Il publia un sonnet en préface à une oeuvre de son compatriote Sir Francis Drake, ainsi qu'un poème en 2 livres, à la manière de Spenser : Thule or Virtue's History (1598). Il fréquenta l'université de Leiden, puis entreprit, à Middle Temple, des études de droit qu'il délaissa par la suite pour étudier la théologie en privé. Les citations des Pères, des scolastiques et des théologiens contemporains qu'on trouve dans ses écrits prouvent l'étendue et la qualité de ses études ; celles-ci portèrent aussi sur les classiques grecs et latins. En 1625/26 et 1628/29 il fut membre du Parlement, pour un siège de Cornouailles ; il y attaqua le pouvoir grandissant de l'Arminianisme et de W. Laud. Il fut de nouveau parlementaire en 1640 au Long Parliament. Il fut élu Speaker par le Nominated Parliament et revint à la Chambre en 1654 et 1656. Il s'opposa à la politique ecclésiastique de Charles Ier et attaqua les Canons de Laud, de 1640 ; il participa aussi à la mise en accusation du Dr Cosin, de la High Church. Sa capacité théologique le fit nommer en 1643 assesseur laïc de l'Assemblée des théologiens (Divines) de Westminster et c'est lui qui signa la « Convention » et la « Ligue solennelle et l'Alliance de Dieu » presbytérienne. En 1643/44, il fut nommé Provost au collège d'Eton et président au comité nommé par le Long Parliament pour le choix des ministres destinés à être ordonnés en remplacement des ministres épiscopaliens expulsés. Dès le début de sa carrière, Rous soutint les Presbytériens, au point d'écrire en 1645 qu'il aimait « tous les Presbytériens qui aiment la vérité et la paix » et qu'il était « de leur communion ». Mais son attachement aux principes de tolérance et son aversion pour l'autoritarisme de l'Église presbytérienne d'Ecosse (cf. infra, art. Rutherford) le firent passer aux « Indépendants » et il seconda les efforts de Cromwell...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 7 pages.