Auteur : Joseph DEHERGNE.
 
Tome 13 - Colonne 1023
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Titre de l'article : ROY (NICOLAS-MARIE), jésuite, 1726-1769.
Début de l'article :
— L'acte de baptême de Nicolas-Marie Roy le dit né le 12 mars 1024 1726 à Dijon (et non à Langres, comme on l'a écrit), « fils de Claude Roy, conseiller du Roy…, et de Dame Marguerite Tardy ». Il intéresse l'histoire de la spiritualité par ses lettres. Il eut trois soeurs dont l'une sera religieuse. Ses études terminées, il entre à 17 ans, le 7 avril 1743, au noviciat de la Compagnie de Jésus à Nancy (province de Champagne). Rapidement envoyé au collège de Reims (au moins dès sa seconde année de noviciat), il y reste quatre ans comme professeur et suit ses élèves de la 5e à la seconde selon la méthode de l'époque. Puis il enseigne la rhétorique au collège d'Autun (1748-1749). Il est alors admis à faire sa théologie à La Flèche (1749-1750), puis à Paris où il est ordonné prêtre en 3e année le 18 mars 1752 par Christophe de Beaumont, évêque de Paris. Ayant demandé et obtenu la mission de Chine, il s'embarque à Lorient (29 décembre 1753) avec trois prêtres jésuites chinois venus se former en France ; il atteint Macao en août 1754. Dès novembre 1755, il réussit à gagner la province du Huguang (Hou-Kouang), vivant le plus souvent en barque, réunissant les chrétiens la nuit pour les confessions et la messe. Il fit ses derniers voeux à Laoshanhua le 15 août 1759. Il mourra des fièvres dix ans plus tard, le 8 janvier 1769, sur une barque de chrétiens au milieu du Huguang. Ses lettres (avec quelques autres à son sujet ; 149 documents au total) ont été publiées anonymement, d'après un ms non retrouvé, par Clément de Ville court, futur évêque de La Rochelle et cardinal † 1867 (2 vol., Lyon, 1822 ; 6 autres éd., la dernière étant de 1853) ; divers autres mss ont été retrouvés depuis, qui concordent substantiellement avec cette édition (cf. H. Bernard-Maître, Le P. N.-M. Roy, cité infra, p. 232-36). Quelques autres lettres ont été publiées dans les Lettres édifiantes, qui n'ont guère d'intérêt proprement spirituel. Ses correspondants sont sa mère et ses soeurs, un oncle maternel, divers jésuites et quelques autres, dont le franciscain Vaucher qui fut son directeur spirituel alors qu'il était collégien et avec qui il resta longtemps en relation. Il aurait été intéressant de conserver...

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