Auteur : Claudio PAOLOCCI.
 
Tome 13 - Colonne 1103
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : RUBATTO (ANNE-MARIE), fondatrice, 1844-1904.
Début de l'article :
— Née à Carmagnola (Turin), le 14 février 1844, elle était la septième d'une famille de huit enfants. Toute jeune, elle perdit ses parents et, en 1863, elle se fixa à Turin où elle s'adonna à une intense activité caritative. Collaboratrice de Jean Bosco, elle adopta ses méthodes pédagogiques pour aider la jeunesse abandonnée. Elle collabora aussi à l'oeuvre de Cottolengo auprès de qui 1104 elle découvrit l'autre pôle de ses futures activités apostoliques : l'assistance aux malades. S'étant rendue en villégiature à Loano (Savone), elle y rencontra le capucin Angelo da Sestri Ponente et, suivant son conseil, elle se consacra totalement à Dieu. Elle avait quarante ans. Le 23 janvier 1885, en même temps que cinq autres, elle prit l'habit du tiers-ordre franciscain et choisit le nom de Francesca di Gesù. Cette association pieuse fut approuvée par l'évêque d'Albenga, Filippo Allegro. L'institut prit d'abord le nom de « Terziarie Cappuccine di Loano assistenti agli infermi », puis en 1972 celui de « Cappuccine di Madre Rubatto ». En 1909, il fut agrégé à l'Ordre des Capucins et reconnu définitivement par le Saint-Siège en 1916. La spiritualité de l'institut est axée sur la mise en pratique radicale de l'Évangile dans le service des malades à domicile, l'assistance aux familles (spécialement pauvres et marginales), l'instruction (surtout catéchétique) des enfants. Ce qui fut réalisé dans le milieu restreint de Loano se développa avec les premières maisons ouvertes dans la région et plus encore avec l'intense activité que A.M. Rubatto et ses filles déployèrent en Amérique latine (spécialement en faveur des émigrés italiens). A partir de 1892, A.M. Rubatto fera quatre voyages de longue durée en Amérique, où elle ouvrira en Uruguay, Argentine, Brésil, vingt et une maisons et cinq hôpitaux. A sa mort, survenue à Montevideo le 6 août 1904, au moins 156 religieuses se trouvaient déjà en Amérique latine. Sa spiritualité, éminemment apostolique, telle qu'elle apparaît dans ses Lettres, est fondée sur l'amour qui se traduit en prière et en humble service des frères. Abandonnée à la Divine Providence, elle accepte tout sacrifice pour l'amour de Jésus et pour l'édification du prochain. Sa cause de béatification fut introduite le 13...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 2 pages.