Auteur : Jean-Gualbert NEUJEAN.
 
Tome 13 - Colonne 1195
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Titre de l'article : RYELANDT (JEAN, IDESBALD), bénédictin, 1878-1971.
Début de l'article :
— Né à Bruges le 24 avril 1878, cadet d'une famille de sept enfants, J. Ryelandt fit ses études au collège épiscopal de Bruges, puis au petit séminaire de Roulers. En 1898, il demanda l'habit monastique à l'Abbaye de Maredsous, et reçut à son entrée au noviciat le nom d'Idesbald. Le 15 août 1899, il faisait profession perpétuelle. Après des études philosophiques à Maredsous, il se rendit à l'Abbaye de Mont-César, à Louvain, pour suivre le cycle de théologie. Il y fut profondément marqué par le rayonnement spirituel de Columba Marmion, qui y enseignait alors la Dogmatique. Après son ordination sacerdotale, le 30 août 1903, il fut envoyé au Collège bénédictin de Saint-Anselme, à Rome, où il conquit son doctorat en philosophie. De retour à Maredsous, il fut d'abord professeur de Philosophie, puis il exerça les charges de maître des novices, puis de prieur conventuel jusqu'en 1937. C'est alors que son abbé le désigna pour la fondation de Glenstal, en Irlande, dont il fut le prieur jusqu'en 1945, date à laquelle il fut rappelé à Maredsous, où il exerça le priorat pendant une année encore. A partir de 1946, Ryelandt mena à l'Abbaye une existence plus effacée, mais toujours studieuse, rédigeant brochures et articles, prêchant retraites et conférences spirituelles, écrivant de nombreuses lettres. Il était, pour nombre de religieux et de laïcs, un conseiller très écouté. Il mourut le 29 août 1971, ayant gardé jusqu'au dernier moment toute sa lucidité intellectuelle. Ryelandt avait une personnalité originale. Primesautier, plein d'humour, désarmant de franchise et de spontanéité, il jouissait d'une exceptionnelle ouverture d'esprit, d'une faculté de s'émerveiller, d'une sociabilité pleine de tact et de respect d'autrui. Fin psychologue, il avait le don du dialogue, et un sens aigu de la relativité des choses. D'une nature équilibrée, 1196 unifiée par une incessante recherche de Dieu, par un besoin de se laisser habiter par le divin, il avait au plus haut degré le sentiment de la grandeur et de la primauté de Dieu. Il a été avant tout un homme d'espérance : la pensée de la béatitude suprême, du bonheur céleste, était le ressort qui le tendait, et qui se conjuguait avec son optimisme foncier. Plus qu'un théologien ou un mystique, il fut un...

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