Auteur : Pablo M. GARRIDO.
 
Tome 14 - Colonne 344
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : SANZ (JEAN), carme, 1557-1608.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Doctrine spirituelle.
1. Vie.
— Fils de Gracián Lorenzo y de Sanz et de Catalina Caset, Juan Sanz est né le 31 janvier 1557 à Onteniente (Valence, Espagne). Il fit ses premières études à son village natal et à Valence. Puis il entra dans l'Ordre des Carmes au couvent de Jativa, récemment fondé par Miguel de Carranza sous la direction de qui il fit son noviciat. Il fit profession à Jativa le 1er février 1573. Sanz suivit les cours des arts aux couvents de Onda puis de Valence ; il étudia la théologie et l'hébreu (pour mieux étudier la Bible) en ce dernier couvent jusqu'en 1579. Ordonné prêtre en 1581, il avait commencé dès 1579 d'enseigner les arts au couvent de Calatayud, d'où il passa à celui de Onda (1584-1586). Ayant obtenu le doctorat en théologie à l'université de Valence en 1586 (Valence, Archives municipales, Libros titulados de grados conferidos…, 1586), il enseigna la théologie à ses confrères de Valence pendant huit ou neuf ans (il fut aussi second régent des études). Dès 1582 il avait défendu des thèses théologiques au chapitre provincial de Saragosse ; en 1587, il préside une séance semblable à Huesca (Valence, Archivo general del Reino = AGR, ms 1425 : Acta capitulorum provincialium Aragoniae, p. 114, 128, 144, 145). Sanz assuma diverses charges dans son Ordre : maître des novices pendant cinq ans au couvent de Valence, sous-prieur de Onda (1585), premier définiteur de la province (1587), prieur de Valence (1597), de nouveau premier définiteur (1600), provincial (1603-1606 ; cf. ibidem, p. 126, 139, 176, 222, 225, 240). En 1593, il participa comme premier délégué de sa province au chapitre général de Rome, qui consomma la séparation d'avec les Carmes déchaux 345 (cf. Acta capitulorum generalium, éd. G. Wessels, t. 1, Rome, 1912, p. 575). Il mourut au couvent de Valence le 25 juin 1608. Homme de grande piété, Sanz fut un prédicateur zélé et un grand directeur de conscience ; parmi ses dirigés on connaît la carmélite Serafina Bonastre (cf. DS, t. 14, infra), la clarisse Elvira Corella de Mendoza (cf. A. Sales, Historia del Real Monasterio de la SS. Trinidad… de Valencia,...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 8 pages.