Auteur : Aimé SOLIGNAC.
 
Tome 14 - Colonne 508
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Titre de l'article : SÉDAT DE NÎMES, évêque, mort après 507.
Début de l'article :
— Sedatus est le premier évêque de Nîmes dont l'existence soit sûrement attestée (L. Duchesne) ; il assista au synode d'Agde en 506 et en signa les actes (Concilia Galliae, A.314-A.506 ; éd. C. Munier, CCL 148, 1963, p. 213-17), puis à celui de Toulouse en 507 (cf. Ep. 4 à Ruricius, CCL 64, p. 400). 509 1. Trois Lettres de Sedatus ont été conservées dans la correspondance de Ruricius de Limoges (cf. DS, t. 13, col. 1134-36). Dans la première, il regrette que Ruricius n'ait pu venir à Toulouse et que la difficulté du voyage l'ait empêché de se rendre lui-même à Limoges. La deuxième est probablement une réponse à l'Ep. II, 35 de Ruricius ; Sedatus demande à celui-ci de lui assurer ses prières et son amitié. La troisième est un curieux document où l'évêque de Nîmes décrit le mauvais cheval dont Ruricius lui a fait cadeau, et qui ne correspond nullement aux promesses de la lettre d'accompagnement. Éd. R. Demeulenaere, CCL 64, 1985, Ep. 4-5 et 8 en appendice aux lettres de Ruricius, p. 400-01, 403-04 ; pour les éd. plus anciennes, voir l'art. Ruricius. Sur une quatrième lettre de Sedatus, cf. infra. 2. Des Sermons ont été transmis sous le nom de Sedatus dans divers mss. On a même pensé qu'un recueil de ceux-ci était une des sources retravaillées par Césaire d'Arles (G. Jouassard), ou encore de la collection attribuée à « Eusebius Gallicanus » (cf. lettre de C. Lambot à J. Leroy, du 6 avril 1951, citée en CCL 101, p. VII, n. 5). 1° L'authenticité de trois sermons pour Noël semble plus assurée. Le premier (« Hodie… natus est nobis Dominus ») a été publié par A. Wilmart, Une homélie de Sedatus, évêque de Nîmes, pour la Nativité de N.S., RBén, t. 35, 1923, p. 5-15 (texte p. 13-15 ; repris en PLS 4, 1927-29) ; il est attribué à Sedatus par le ms de Paris B.N. lat. 5302 (12e s.), f. 77v, par le ms 218 de Melk (cf. P.-P. Verbraken, RBén, t. 88, 1978, p. 83, n. 6) et dans l'homéliaire d'Ottobeuren (R. Grégoire, p. 334) ; on le trouve aussi, avec quelques variantes, dans S. Caesarii Arelatensis Sermones, éd. G. Morin, CCL 104, 1953, p. 775-77...

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