Auteur : Manuel RUIZ JURADO.
 
Tome 14 - Colonne 541
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Titre de l'article : SEISDEDOS (JÉRÔME), jésuite, 1847-1923.
Début de l'article :
— Jérónimo Seisdedos naquit à Barcial de la Loma (Valladolid) le 30 septembre 1847. Il étudia la philosophie 542 et la théologie aux séminaires de Valderas et de León et passa sa licence à Salamanque. Secrétaire de l'évêque de Mondoñedo (Galice), il persévéra dans ce service jusqu'à la mort de cet évêque. Par la suite, attiré par la vie religieuse, il renonça à ses charges à la cathédrale et entra dans la Compagnie de Jésus, à Loyola, le 12 novembre 1886. Il était déjà professeur au séminaire de Salamanque. Il prononça les voeux de coadjuteur spirituel le 2 février 1897. Dans la Compagnie, il exerça les fonctions de directeur spirituel et prêcha des retraites aux prêtres et aux séminaristes. Il mourut à Carrión de los Condes (Salamanque) le 28 septembre 1923. ŒUVRES : — Ses Estudios sobre las obras de santa Teresa de Jesús (Madrid, 1886) valurent à Seisdedos le prix du concours public organisé en Espagne à l'occasion du 3e centenaire de la mort de Thérèse d'Avila. On y discerne les préoccupations de l'époque. L'auteur expose les critères qui permettent de lire les récits d'expériences spirituelles personnelles extraordinaires ; il s'efforce de démontrer qu'en Thérèse rien ne s'oppose aux principes de la psychologie, de la philosophie et de la théologie. Mais son oeuvre monumentale (5 vol., Madrid, 1913-1917), qui fait de Seisdedos, à l'égal de J.-G. Arintero (DS, t. 1, col. 855-59), un des meilleurs représentants des études mystiques en Espagne dans la première moitié du vingtième siècle, est ses Principios fundamentales de la mística. Les trois premiers volumes donnent l'impression de former, à eux seuls, un tout : le premier traite de la contemplation ordinaire, non mystique ; le deuxième, de la contemplation mystique en général ; dans le troisième on a la classification des degrés de la mystique. Pour Seisdedos, la contemplation ordinaire est ce simple regard auquel on peut parvenir par la méditation fidèle et l'abnégation. Elle équivaut à ce que d'autres appellent : contemplation acquise. Il s'appuie sur Benoît XIV pour confirmer sa doctrine, et pour prouver son caractère traditionnel, il utilise Grégoire le Grand et Bonaventure, les Victorins, Thomas d'Aquin, Herp et Tauler, Thérèse...

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