Auteur : Francesco REGINA.
 
Tome 14 - Colonne 791
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Titre de l'article : SGAMBATI (SCIPION), jésuite, 1595-1652.
Début de l'article :
— Né en 1595 à Naples ou, comme l'affirme Caballero Raimondo † 1820, à Avella (Avellino), Scipione Sgambati entra dans la Compagnie de Jésus le 16 avril 1611. Il enseigna d'abord la grammaire et la philosophie, puis, à Vienne, l'Écriture Sainte et la théologie dogmatique. Il se distingua par son éloquence et son style ; il avait le don d'émouvoir et de persuader. Il mourut à Naples le 5 février 1652. A côté de vies de saints de son temps, surtout celle de François de Borgia (Naples, 1624, 1640, 1671, etc.), Sgambati a laissé une oeuvre importante : Institutio vitae ad exemplar Passionis Domini et Salvatoris nostri, Vienne, 1637, 356 p. ; Douai, 1643 ; Anvers, 1651 ; Dillingen, 1686 ; Wurtzbourg, 1715 ; trad. flamande, Anvers, 1649 ; allemande, Augsbourg, 1731. L'ouvrage est divisé en trois parties, groupant 33 chapitres, probablement en l'honneur des années de la vie du Christ. Dans la première partie, l'auteur pose comme fondement de la vie chrétienne la Passion du Seigneur, unique voie pour parvenir au salut, selon l'enseignement de Jésus : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive » (Mt. 16, 24). C'est le passeport pour le Paradis, comme l'affirme l'Imitation : « Pourquoi donc as-tu peur de porter la croix par laquelle on parvient au Royaume ? Dans la croix est le salut,… la vie,… la protection contre les ennemis,… l'effusion des douceurs d'en haut,… la force d'âme,… la joie de l'esprit,… le sommet de la vertu,… la parfaite sainteté. Pas de salut, pas d'espoir de la vie éternelle, sinon dans la croix » (II, ch. 12, n. 2). Sur ce schéma, Sgambati développe son thème, exaltant d'abord la force de la croix qui donne à la volonté un moyen sûr d'échapper au mal, tandis que l'intelligence trouve son repos dans la contemplation. La Passion est l'arme infaillible pour déjouer les pièges du démon et des personnes perverses, et pour régler courageusement sa propre conduite morale, en commençant par la purification des péchés au moyen de la confession, puis en l'affermissant par l'Eucharistie, nourriture de la vie surnaturelle, participation à la nature divine. Dans la deuxième partie, Sgambati invite...

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