Auteur : Antanas LIUIMA.
 
Tome 6 - Colonne 421
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Titre de l'article : GLIELMO (ou GHIELMO, ANTOINE), de l’Oratoire de Naples, 1596-1644.
Début de l'article :
— Né à Naples le 29 octobre 1596, Antoine Glielmo fut élevé par sa mère qui se soucia davantage de sa piété que de sa culture humaine. Ayant échappé à la mort dans un accident, il résolut à dix-huit ans de se donner à Dieu dans la congrégation de l'Oratoire de Naples ; mais celle-ci le refusa à cause de sa trop faible culture. Glielmo combla cette lacune au collège napolitain des jésuites et il fut reçu le 20 février 1616 à l'Oratoire. Ordonné prêtre, il enseigna la philosophie et la théologie, et devint un prédicateur de renom ; comme directeur de l'Oratoire des jeunes gens, il composa de nombreux petits ouvrages, en prose ou en vers, le plus souvent sur la vie des saints. Il mourut le 19 novembre 1644. Glielmo a laissé des ouvrages qui eurent du succès. D'abord des poèmes sacrés (L'Incendio del Monte Vesuvio del 1631, Naples, 1632 et 1635 ; Il Diluvio universale, appelé encore Il Diluvio del mondo, Naples, 1639 ; Venise, 1665 et 1678 ; Il Calvario laureato, Naples, 1646 ; Venise, 1665), qui sont le plus souvent édités avec les ouvrages dont nous allons parler. Glielmo a consacré deux gros livres à la gloire de la Sainte Trinité qui se présentent comme des commentaires de deux poèmes : Le grandezze della Santissima Trinità (2e éd., Naples, 1639 ; Venise, 1643, 1647, 1650, 1658, 1665) et Li Riflessi della SS.ma Trinità (Naples, 1646 ; Venise, 1650-1651, 1659, 1665) ; ces dernières réflexions sont inachevées à cause de la mort de l'auteur. Pour une autre édition posthume, Ghirlanda de' titoli gloriosi alla SS. Trinità (Naples, 1653), nous ignorons s'il s'agit d'un poème ou d'un ouvrage en prose. Dans ses commentaires, Glielmo traite autant de l'économie du Salut que de la vie trinitaire des trois Personnes. Son style est à la fois oratoire et coloré ; il est difficile de voir quel peut être le plan de ces ouvrages, comme de saisir une conception originale de la vie spirituelle dont il semble que Glielmo parle peu. G. Marchese di Villarosa (Memorie degli scrittori filippini, t. 1, Naples, 1837, p. 141-143) signale un volume de sermons restés manuscrits. L. Crasso, Elogi de gli huomini letterati, t. 2, Venise,...

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