Auteur : Aimé SOLIGNAC.
 
Tome 14 - Colonne 1248
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Titre de l'article : STOÏCISME.
Début de l'article :
— Comme pour Platonisme (DS, t. 12, col. 1803-11), cet article se borne à présenter de manière ordonnée les informations d'articles antérieurs ou prochains, en ajoutant des remarques complémentaires (les chiffres entre parenthèses renvoient au tome et colonnes correspondants) ; la bibliographie signale les principales études qui permettent de saisir l'état actuel des questions et de guider les recherches. L'art. Hellénisme et spiritualité patristique de P.-Th. Camelot (7, 145-64, spécialement 152-56) présente déjà une vue globale de l'influence du stoïcisme sur les Pères de l'Église jusqu'au 5e siècle inclus. Les Pères, du moins aux origines, ne connaissent pas un stoïcisme à l'état pur, mais seulement celui que leur offre la culture philosophique de l'époque, mêlé de platonisme et plus tard de néo-platonisme. Plotin 1249 lui-même emprunte au stoïcisme une part de ses conceptions cosmologiques, notamment sur la providence et les logoi spermatikoi (cf. H. Meyer ; W. Theiler). 1. Trois grands maîtres. — 2. Thèmes ascétiques. — 3. Thèmes anthropologiques et religieux. — 4. Survie.
1. Les TROIS GRANDS MAÎTRES
du stoïcisme de l'époque impériale ont déjà fait l'objet d'articles approfondis qui étudient en détail leur doctrine et leur influence : Sénèque (supra, 570-98 ; M. Spanneut), Épictète (4, 822-54 ; A. Jagu, M. Spanneut, Julien-Eymard d'Angers), Marc Aurèle (10,255-64 ; M. Spanneut). Ces trois auteurs ne représentent sans doute que la phase finale de l'évolution du stoïcisme (des trois parties traditionnelles de cette philosophie : logique, physique, morale, la première est alors laissée de côté) ; ce sont eux cependant qui ont été les plus utilisés par les auteurs chrétiens. A leur influence, il convient de joindre celle de Cicéron, dont la pensée éclectique transmet aussi bon nombre de thèmes stoïciens empruntés à Panétius, Posidonius et d'autres encore : le De natura deorum, les Tusculanae disputationes, le De finibus bonorum et malorum, le

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